Veraltis asset management : avis & fiabilité

Dans le paysage complexe du recouvrement de créances en France, Veraltis Asset Management s’impose comme un acteur majeur du secteur. Cette société, filiale du groupe européen B2 Impact, suscite de nombreuses interrogations de la part des débiteurs qui font face à ses actions de recouvrement. Entre légitimité des créances réclamées, méthodes employées et respect des droits des consommateurs, l’analyse de la fiabilité de Veraltis nécessite un examen approfondi. Les témoignages de personnes contactées par cette entreprise révèlent des pratiques parfois questionnables, soulevant des enjeux importants concernant la protection des débiteurs et la transparence du secteur du recouvrement.

Présentation détaillée de veraltis asset management

Historique et fondation de la société de gestion d’actifs

Veraltis Asset Management trouve ses origines dans la restructuration du secteur européen du recouvrement de créances. L’entreprise résulte de la transformation de NACC (Nouvelle Agence de Créances Contentieuses), société française qui opérait depuis plusieurs années dans le domaine du recouvrement amiable et judiciaire. Cette évolution s’inscrit dans une stratégie de consolidation du groupe B2 Impact, visant à harmoniser les pratiques de ses huit filiales européennes spécialisées dans la gestion d’actifs dépréciés.

La mutation de NACC vers Veraltis Asset Management témoigne d’une professionnalisation accrue du secteur, marquée par l’adoption de standards européens et l’intégration de technologies avancées. Cette transformation répond également aux exigences réglementaires croissantes imposées aux sociétés de recouvrement, particulièrement en matière de protection des consommateurs et de transparence des processus.

Structure organisationnelle et équipes dirigeantes

L’organisation de Veraltis Asset Management s’articule autour de plusieurs centres opérationnels répartis sur le territoire français et dans les départements d’outre-mer. La société dispose notamment de bureaux à Bordeaux, Brest et en Guadeloupe, permettant une couverture géographique étendue. Cette implantation territoriale facilite la gestion de proximité des dossiers et l’adaptation aux spécificités locales du droit et des procédures.

L’équipe dirigeante, menée par Nicolas Da Costa qui occupait précédemment la présidence de NACC, bénéficie d’une expertise reconnue dans le secteur. Cette continuité managériale assure une transition fluide vers le nouveau modèle organisationnel tout en préservant l’expérience acquise. La nomination de dirigeants aux instances professionnelles, notamment à la FIGEC, renforce la crédibilité de l’entreprise au sein de l’écosystème du recouvrement.

Stratégies d’investissement et philosophie de gestion

La stratégie de Veraltis Asset Management se concentre sur deux axes principaux : l’acquisition de portefeuilles de créances non performantes (NPL) et la gestion de mandats de recouvrement pour le compte d’établissements financiers. Cette approche duale permet à l’entreprise de diversifier ses sources de revenus tout en optimisant ses processus opérationnels. L’acquisition de créances s’effectue principalement auprès de banques et d’établissements de crédit cherchant à assainir leurs bilans.

La philosophie de gestion prône officiellement une approche privilégiant le recouvrement amiable , dans le respect de la relation commerciale entre les créanciers originels et leurs clients. Cette stratégie vise théoriquement à maintenir un dialogue constructif avec les débiteurs, favorisant la recherche de solutions de règlement adaptées à leur situation financière. Cependant, les témoignages recueillis suggèrent parfois un décalage entre cette communication institutionnelle et la réalité des pratiques terrain.

Actifs sous gestion et performances historiques

Le volume d’actifs sous gestion de Veraltis Asset Management reflète l’ampleur de ses activités dans le secteur du recouvrement français. L’entreprise gère des portefeuilles diversifiés incluant des créances bancaires, des découverts, des prêts à la consommation et des dettes issues du commerce électronique. Cette diversification sectorielle permet de répartir les risques tout en capitalisant sur l’expertise développée dans différents domaines.

Les performances historiques de l’entreprise s’évaluent principalement à travers les taux de recouvrement obtenus et la satisfaction des mandants. Selon les communications officielles, Veraltis revendique des résultats supérieurs à la moyenne du secteur, justifiés par l’expertise de ses équipes juridiques et la sophistication de ses processus. Néanmoins, ces performances doivent être analysées au regard des méthodes employées et de leur conformité aux bonnes pratiques professionnelles.

Analyse réglementaire et agrément AMF de veraltis

Statut de société de gestion de portefeuille agréée

Contrairement aux sociétés de gestion de portefeuille traditionnelles régulées par l’AMF, Veraltis Asset Management opère dans le cadre spécifique du recouvrement de créances. Son statut juridique relève du code de commerce et des dispositions relatives aux activités de recouvrement, plutôt que de la réglementation financière classique. Cette distinction est cruciale pour comprendre les droits et obligations de l’entreprise vis-à-vis des débiteurs.

L’absence d’agrément AMF ne constitue pas en soi une irrégularité, car les activités de recouvrement de créances ne relèvent pas du périmètre de supervision de l’Autorité des marchés financiers. En revanche, l’entreprise doit respecter les dispositions du code de la consommation et les règles déontologiques édictées par les organisations professionnelles comme la FIGEC. Cette distinction réglementaire explique certaines confusions observées dans les témoignages de débiteurs.

Conformité aux directives AIFM et UCITS

Les directives européennes AIFM (Alternative Investment Fund Managers) et UCITS (Undertakings for Collective Investment in Transferable Securities) ne s’appliquent pas directement aux activités de Veraltis Asset Management. Ces réglementations concernent spécifiquement la gestion collective et alternative d’investissements financiers, domaine distinct du recouvrement de créances. Cette précision est importante pour éviter toute confusion sur le cadre réglementaire applicable.

Cependant, en tant que filiale d’un groupe européen, Veraltis bénéficie indirectement des standards de gouvernance et de contrôle interne développés pour répondre aux exigences réglementaires européennes. Cette influence se traduit par l’adoption de procédures de reporting standardisées et de mécanismes de contrôle des risques opérationnels, renforçant la structure organisationnelle de l’entreprise.

Contrôles périodiques et reporting réglementaire

Les contrôles périodiques auxquels est soumise Veraltis Asset Management s’inscrivent dans le cadre de la surveillance des activités de recouvrement. Ces vérifications portent principalement sur le respect des procédures légales, la conformité des pratiques commerciales et la protection des données personnelles des débiteurs. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) constitue l’autorité de tutelle principale pour ces contrôles.

Le reporting réglementaire inclut la transmission d’informations sur les volumes de dossiers traités, les taux de recouvrement et les éventuelles réclamations clients. Ces données permettent aux autorités de supervision de détecter d’éventuelles dérives dans les pratiques professionnelles. La certification ISO 9001 obtenue par l’entreprise témoigne de sa volonté de structurer ses processus internes, bien que cette certification ne garantisse pas nécessairement l’excellence des pratiques commerciales .

Protection des investisseurs et fonds de garantie

Dans le contexte du recouvrement de créances, la notion de protection des investisseurs prend une signification particulière. Les « investisseurs » sont ici les créanciers originels qui confient leurs créances à Veraltis, tandis que les débiteurs constituent la partie la plus vulnérable de la relation tripartite. Les mécanismes de protection se concentrent donc sur la sécurisation des fonds collectés et la transparence des processus de recouvrement.

L’absence de fonds de garantie spécifique au secteur du recouvrement place la responsabilité de la protection des intérêts sur les mécanismes contractuels et les obligations légales. Cette situation explique l’importance accordée aux procédures de due diligence lors de l’acquisition de portefeuilles de créances et la nécessité de maintenir une traçabilité rigoureuse des opérations. Les débiteurs disposent néanmoins de recours spécifiques en cas de pratiques abusives, notamment par le biais des associations de consommateurs et des médiateurs sectoriels.

Gamme de produits financiers et OPCVM veraltis

Il convient de clarifier une confusion fréquente : Veraltis Asset Management ne propose pas d’OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) au sens traditionnel du terme. L’entreprise ne gère pas de fonds d’investissement destinés au public, mais se spécialise exclusivement dans l’acquisition et le recouvrement de créances. Cette distinction est fondamentale pour comprendre la nature réelle de ses activités et éviter toute méprise sur son positionnement commercial.

La « gamme de produits » de Veraltis concerne différents types de créances : découverts bancaires, prêts à la consommation, facilités de caisse, dettes de cartes de crédit et créances commerciales. Chaque catégorie nécessite une approche spécifique, adaptée à la nature juridique de la dette et aux caractéristiques du débiteur. L’entreprise développe ainsi des stratégies de recouvrement différenciées, allant du simple rappel amiable aux procédures judiciaires complexes.

L’acquisition de portefeuilles s’effectue selon des critères précis : ancienneté des créances, montants concernés, qualité de la documentation juridique et probabilité de recouvrement. Cette sélectivité permet d’optimiser le retour sur investissement tout en maintenant des pratiques de recouvrement proportionnées. Cependant, les témoignages recueillis suggèrent que certaines créances acquises par Veraltis présentent des défauts de documentation qui compliquent leur recouvrement légitime.

Les services de mandat de gestion constituent l’autre volet de l’activité, permettant aux établissements financiers de confier leurs créances sans les céder définitivement. Cette formule préserve la relation commerciale entre le créancier et le débiteur tout en bénéficiant de l’expertise de Veraltis. Le succès de cette approche dépend largement de la qualité du dialogue maintenu avec les débiteurs et du respect des engagements pris par l’entreprise mandataire.

Évaluation des performances et track record

Analyse des rendements ajustés du risque par fonds

L’évaluation des performances de Veraltis Asset Management ne suit pas les métriques traditionnelles des fonds d’investissement, car l’entreprise opère dans le recouvrement de créances plutôt que dans la gestion d’actifs financiers. Les indicateurs pertinents incluent les taux de recouvrement, les délais de récupération et la qualité des relations avec les débiteurs. Ces métriques révèlent des performances variables selon les portefeuilles et les périodes considérées.

Le « risque » dans ce contexte se matérialise par l’incapacité à recouvrer les créances acquises, généralement due à l’insolvabilité des débiteurs ou à des défauts dans la documentation juridique. L’ajustement du risque s’effectue donc par la diversification des portefeuilles et la sélection rigoureuse des créances. Les témoignages analysés suggèrent que certaines créances revendiquées par Veraltis présentent des faiblesses juridiques qui compromettent leur recouvrabilité légitime.

Comparaison avec les indices de référence sectoriels

Le secteur français du recouvrement de créances ne dispose pas d’indices de référence standardisés comparables aux benchmarks financiers traditionnels. Les comparaisons s’effectuent généralement par rapport aux moyennes sectorielles établies par les organisations professionnelles comme la FIGEC ou les données du Comité consultatif du secteur financier. Ces références indiquent des taux de recouvrement moyens variant de 15% à 40% selon l’ancienneté et la nature des créances.

Selon ses communications, Veraltis revendique des performances supérieures à ces moyennes sectorielles, justifiées par l’expertise de ses équipes juridiques et la sophistication de ses processus. Cependant, cette performance doit être analysée au regard des méthodes employées et de leur impact sur les débiteurs. Les témoignages recueillis révèlent des pratiques parfois agressives qui peuvent expliquer des taux de recouvrement élevés au détriment de la qualité relationnelle.

Volatilité et ratios de sharpe des portefeuilles gérés

Les concepts de volatilité et de ratio de Sharpe, issus de la théorie financière moderne, ne s’appliquent pas directement aux activités de recouvrement de créances. La « volatilité » des performances se mesure plutôt par la variabilité des taux de recouvrement selon les périodes et les types de créances. Cette variabilité dépend de facteurs économiques généraux, de l’évolution réglementaire et de la qualité des portefeuilles acquis.

L’équivalent du ratio de Sharpe pourrait être calculé en rapportant les performances de recouvrement excédentaires au risque de perte. Cette approche permettrait d’évaluer l’efficacité des stratégies employées par Veraltis, mais nécessiterait l’accès à des données détaillées rarement publiques. Les informations disponibles suggèrent une performance variable selon les segments de créances, avec des résultats particulièrement contrastés sur les créances anciennes ou mal documentées.

Périodes de sous-performance et gestion des drawdowns

Les périodes de sous-performance dans le recouvrement de créances correspondent généralement aux phases de ralentissement économique ou de durcissement réglementaire. Durant ces périodes, les débiteurs disposent de moins de capacité de remboursement et bénéficient souvent de protections légales renforcées.

Veraltis a dû faire face à plusieurs périodes difficiles, notamment lors des changements réglementaires de 2014 renforçant les droits des débiteurs et limitant les pratiques de recouvrement. Ces contraintes ont nécessité une adaptation des méthodes opérationnelles et une formation accrue des équipes. La gestion de ces « drawdowns » s’effectue par la diversification des portefeuilles et l’amélioration continue des processus internes, bien que l’efficacité de ces mesures reste difficile à évaluer sans accès aux données financières détaillées.

Structure tarifaire et frais de gestion appliqués

La structure tarifaire de Veraltis Asset Management varie selon le type de mission confiée par les créanciers. Pour les mandats de gestion, l’entreprise applique généralement un taux de commission calculé sur les sommes effectivement recouvrées, évitant ainsi aux créanciers de supporter des frais fixes en l’absence de résultats. Cette approche « no cure, no pay » limite les risques financiers pour les mandants tout en incitant Veraltis à maximiser ses performances de recouvrement.

Les taux de commission pratiqués oscillent habituellement entre 15% et 35% des montants recouvrés, selon la complexité des dossiers et l’ancienneté des créances. Les créances récentes et bien documentées bénéficient de taux préférentiels, tandis que les dossiers anciens ou contentieux justifient des commissions plus élevées. Cette tarification dégressive encourage les créanciers à confier rapidement leurs impayés plutôt que d’attendre leur dépréciation. Certains témoignages suggèrent cependant que ces taux élevés peuvent inciter à des pratiques de recouvrement intensives.

Pour les acquisitions de portefeuilles, Veraltis procède à une évaluation complexe intégrant la qualité juridique des créances, leur ancienneté, les caractéristiques des débiteurs et les perspectives macroéconomiques. Le prix d’acquisition représente généralement entre 5% et 15% de la valeur faciale des créances, reflétant les risques d’irrécouvrabilité et les coûts opérationnels prévisionnels. Cette décote importante explique la pression exercée sur les équipes de recouvrement pour optimiser les retours sur investissement.

Les frais additionnels incluent les coûts de procédures judiciaires, les honoraires d’huissiers et les frais d’enquêtes patrimoniales. Ces charges sont généralement répercutées sur les débiteurs en cas de recouvrement réussi, conformément aux dispositions légales. Cependant, la transparence de cette facturation fait parfois défaut, créant des incompréhensions chez les débiteurs qui découvrent des montants supérieurs à leur dette initiale.

Avis clients et retours d’expérience investisseurs

Témoignages d’investisseurs institutionnels

Les retours d’investisseurs institutionnels concernant Veraltis Asset Management révèlent une appréciation nuancée des services proposés. Les établissements bancaires partenaires soulignent généralement l’expertise technique de l’entreprise et sa capacité à gérer des volumes importants de dossiers. Un dirigeant d’établissement de crédit témoigne : « Veraltis nous accompagne dans tous nos challenges et a su faire ses preuves tant sur le plan de la qualité que des performances. » Cette reconnaissance institutionnelle traduit une satisfaction concernant les résultats quantitatifs obtenus.

Cependant, certains partenaires expriment des réserves sur les méthodes employées et leur impact sur l’image de marque. Les banques soucieuses de préserver leur relation clientèle privilégient désormais des mandats avec des clauses de préservation de l’image, limitant les pratiques perçues comme agressives. Cette évolution reflète une prise de conscience croissante des enjeux réputationnels liés au recouvrement de créances. L’équilibre entre performance financière et acceptabilité sociale devient un critère déterminant dans le choix des prestataires.

Les retours sur les cessions de portefeuilles sont généralement positifs concernant les aspects techniques : due diligence rigoureuse, respect des délais de transfert et transparence des reportings. Les investisseurs apprécient particulièrement la capacité de Veraltis à traiter des opérations dans les DOM-TOM, domaine où peu d’acteurs disposent d’une expertise locale. Cette spécialisation géographique constitue un avantage concurrentiel reconnu par les partenaires institutionnels.

Évaluations des conseillers en gestion de patrimoine

Les conseillers en gestion de patrimoine n’interagissent généralement pas directement avec Veraltis Asset Management, l’entreprise ne proposant pas de produits d’investissement au public. Cependant, ces professionnels peuvent être confrontés aux actions de recouvrement de Veraltis lorsqu’ils accompagnent des clients débiteurs. Leurs évaluations portent donc sur la qualité du dialogue et la capacité à trouver des solutions adaptées aux situations patrimoniales complexes.

Certains conseillers rapportent des difficultés à établir un dialogue constructif avec les équipes de Veraltis, particulièrement lorsque les dossiers impliquent des montages patrimoniaux sophistiqués ou des situations de surendettement. L’absence de formation spécialisée en conseil patrimonial chez certains chargés de recouvrement peut créer des incompréhensions et compliquer la recherche de solutions amiables. Cette lacune contraste avec l’expertise juridique revendiquée par l’entreprise.

Les conseillers soulignent également l’importance de la qualité documentaire des créances réclamées. Les dossiers où Veraltis ne peut fournir de documentation complète créent des situations inconfortables, plaçant les conseillers en difficulté pour orienter leurs clients. Cette problématique révèle l’enjeu crucial de la traçabilité documentaire dans les opérations d’acquisition de créances, particulièrement pour les portefeuilles anciens ou ayant fait l’objet de cessions multiples.

Notation par les agences spécialisées morningstar et quantalys

Morningstar et Quantalys n’attribuent pas de notations à Veraltis Asset Management car ces agences se concentrent exclusivement sur les fonds d’investissement et OPCVM destinés au public. L’activité de recouvrement de créances sort du périmètre d’évaluation de ces organismes spécialisés dans l’analyse des performances financières traditionnelles. Cette absence de notation ne constitue donc pas un indicateur de qualité ou de défiance, mais reflète simplement la spécificité sectorielle de l’entreprise.

L’évaluation de Veraltis s’effectue plutôt par les organismes professionnels du secteur comme la FIGEC ou les cabinets d’audit spécialisés en recouvrement. Ces évaluations portent sur la conformité réglementaire, la qualité des processus et le respect des bonnes pratiques professionnelles. La certification ISO 9001 obtenue par l’entreprise constitue une forme de reconnaissance externe, bien que cette certification concerne davantage la standardisation des processus que la qualité relationnelle.

Les seules « notations » disponibles proviennent des avis clients sur les plateformes en ligne et les forums spécialisés. Ces évaluations, principalement négatives, reflètent le mécontentement de débiteurs confrontés aux actions de recouvrement. Cependant, ces avis doivent être analysés avec prudence car ils émanent exclusivement de personnes en situation de dette, créant un biais négatif structurel dans l’échantillonnage.

Analyse des réclamations et litiges clientèle

L’analyse des réclamations concernant Veraltis Asset Management révèle plusieurs types de griefs récurrents. Les contestations portent principalement sur la légitimité des créances réclamées, les montants demandés et les méthodes de recouvrement employées. De nombreux débiteurs remettent en question l’existence même de leur dette, invoquant l’absence de souvenir d’emprunts ou de découverts autorisés. Cette situation suggère des défaillances documentaires dans certains portefeuilles acquis par l’entreprise.

Les réclamations concernant les montants révèlent des écarts parfois significatifs entre les sommes initialement dues et celles réclamées par Veraltis. Ces différences s’expliquent généralement par l’accumulation d’intérêts, de pénalités et de frais de recouvrement, mais l’absence d’explication détaillée crée des incompréhensions. Les débiteurs dénoncent également des pratiques de contact intensives, avec des appels quotidiens depuis plusieurs centres géographiques, créant une pression psychologique importante.

Les litiges judiciaires impliquant Veraltis portent souvent sur la prescription des créances et la qualité de la documentation produite. Les tribunaux examinent rigoureusement l’origine des créances et la validité des cessions successives, particulièrement pour les dettes anciennes. Plusieurs décisions ont donné raison aux débiteurs, soulignant l’importance de la traçabilité documentaire et du respect des procédures légales. Ces précédents jurisprudentiels incitent l’entreprise à renforcer ses procédures de due diligence lors des acquisitions de portefeuilles.

Les médiateurs sectoriels traitent régulièrement des dossiers impliquant Veraltis, généralement avec des résultats mitigés. La médiation s’avère efficace lorsque les deux parties reconnaissent l’existence de la dette et cherchent une solution de règlement amiable. En revanche, les médiations échouent souvent dans les cas de contestation fondamentale de la créance, Veraltis maintenant généralement ses positions sans concession. Cette rigidité procédurale limite l’efficacité des dispositifs alternatifs de résolution des litiges et contribue à l’engorgement des tribunaux compétents.

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